Gouffre de la piste de l'aigle - 18 et 19 janvier 2004
Gouffre de la piste de l'Aigle - 18 et 19 janvier 2004 Gouffre de la piste de l'Aigle - 18 et 19 janvier 2004
Date de mise en ligne : samedi 31 mars 2007
Spéléo SecourS Isère (3SI) Gouffre de la piste de l'Aigle - 18 et 19 janvier 2004 France ROCOURT, Conseiller technique adjoint Eric SANSON, Conseiller technique adjoint Thierry LARRIBE, Conseiller technique adjoint NOTE TECHNIQUE Sur la cavité :
Le gouffre se situe sur la commune de Trévignin X 883,95 Y 83,15 Z 1400 L'accès se fait (après 1 km de route) à
l'aide de raquettes, d'abord en progression horizontale puis à la descente vers le gouffre .La marche d'approche dure
20 minutes Le PC est installé à l'office du tourisme de la station de ski du Revard. Le jour de l'accident, les conditions
météorologiques sont médiocres et les routes d'accès enneigées. Compte tenu de l'état de ces dernières, l'utilisation
d'un véhicule 4 x 4 pour l'accès à la station du Revard a été très utile. Sur l'accident :
Vers 13h30, alors qu'il remontait une verticale de 7m, à la cote -118m, dans l'étroiture de la sortie de ce puits, un
spéléologue se luxe la rotule. Son coéquipier, parvient à le faire redescendre et à le mettre à l'abri en ayant
confectionné un point chaud : le blessé est isolé du sol par un tapis de cordes et une tente est fabriquée avec des
couvertures de survie sous lesquelles règne une température douce grâce aux lampes à acétylène. Il attend ainsi
les secours dans une salle de quelques métres carrés dont les trois quarts son occupés par une vasque remplie
Entre le lieu de l'accident et la sortie du gouffre, il y beaucoup de passages étroits qui ne permettent pas le passage
d'un brancard, en particulier, les 50 mètres qui suivent le puits ou à eu lieu l'accident. Sur l'aspect médical :
L'équipe médicale, composée du Docteur France ROCOURT, de Pierre André FIXOT, infirmier et de Philippe
CHARRETON, sauveteur à la CRS ALPES, a été transportée sur place par un véhicule de la CRS ALPES, elle est
La victime ne peut être déplacée vers un endroit moins humide et boueux, c'est donc les pieds dans l'eau et la boue
Actions menées au niveau médical :
Le blessé est couché sur le côté gauche et souffre d'une impotence fonctionnelle totale du membre inférieur droit. Le
pouls est bien frappé, il a uriné quelques heures après l'accident, il n'a pas froid. Il s'agit d'un jeune homme de 24
ans, pesant 54 kg. Philippe Charreton découpe la combinaison les sous-vêtements au niveau de la jambe et de la
cuisse ainsi que la botte au-dessus de la cheville ; Ce « déshabillage » permet de confirmer le diagnostic de luxation
de rotule. Dans le même temps, Pierre Fixot et France Rocourt installent le matériel médical disposé sur une
couverture de survie étalée au niveau de la banquette argileuse. Ensuite, c'est au tour de l'extrémité de la manche
Gouffre de la piste de l'Aigle - 18 et 19 janvier 2004
droite de la combinaison du blessé qui est fendue sur une dizaine de cm de façon à pouvoir nettoyer correctement la
main de la victime avec de l'alcool puis de la Bétadine iodée. Abord veineux sur la main : cathéter 20G et perfusion
de 500 cc de sérum salé ; Injection de 7,5 gammas de Sufentanyl ( ce médicament est un morphinique ayant une
action équivalente à 100 X la morphine). Cette injection permet quelques minutes plus tard de positionner le blessé
sur le dos. la combinaison est ensuite découpée au niveau du pli inguinal, qui est nettoyé avec de l'alcool puis avec
de la Bétadine iodée. Une électrode est mise en place au niveau de la cuisse Repérage de surface puis de l'artère
fémorale et recherche du nerf crural à l'aide du neurostimulateur : contraction du quadriceps à 0,5 mA et injection de
30cc de Naropeïne à 0,75% associé à 0,03 mg de Clonidine ( le neurostimulateur est un appareil destiné à repérer
les nerfs, le Naropeïne un anesthésique local de longue durée d'action, la Clonidine augmente encore cette durée).
Injection complémentaire de 2,5 gammas de Sufentanyl. Le bloc nerveux s'installe rapidement, (donc le genou
devient insensible) et la réduction (un peu difficile) de la rotule est effectuée. la jambe après avoir été emballée par
de la Velband est immobilisée dans une attelle de Zimmer. La combinaison est remise par-dessus et maintenue par
un bande Nylex. Pour protéger l'ensemble, le fond d'un sac spéléo est découpé puis le sac est disposé sur la jambe
de la victime, les bretelles de portage reconverties en bandoulière. La perfusion est enlevée mais la voie veineuse
conservée et isolée de l'environnement par un pansement. Le blessé, remis de ses émotions s'alimente : boisson
froide et barres de céréales. NB : le blessé nous dit être à jour de vaccination anti-tétanique et prend du Zoloft ( 1
L'intervention de l'équipe médicale iséroise a été déterminante dans le déroulement du secours, une longue
désobstruction envisagée au début n'a pas eu lieu. Les problèmes liés à l'utilisation des explosifs : émanations de
gaz, bruits, projections d'éclats rocheux qui auraient largement compliqué la gestion du secours ont été évités.
Selon les conseillers techniques savoyards cette évacuation sans brancard a permis de raccourcir l'opération d'au
Sur l'évacuation du blessé :
Vers 2 heures : la remontée commence, l'équipe médicale assiste le spéléologue tout le long de la progression.
Pour la première verticale, la technique du balancier est mise en oeuvre, le blessé collabore et dépense beaucoup
d'énergie à l'arrivée étroite de la première verticale ce qui occasionne nausées puis vomissement. Le méandre étroit
de 50 mètres de long entrecoupé par un ressaut de 2 mètres est franchi sans encombre. Ce méandre étroit abouti à
une salle, base d'un vaste puits de 27m de. Avant d'entamer la montée de ce puits, le blessé se restaure en
absorbant de l'eau et de la nourriture. A partir de la base du P 27 et jusqu'à la sortie, le blessé se déplace aidé par
les sauveteurs dans les parties horizontales et tracté par la technique du balancier dans les verticales. Il ne souffre
pas du tout, son genou est complètement anesthésié.
(Pour une présentation de l'aspect médical de ce secours,
Mitteilungen der NGM -2.Jahrgang Heft 2 Juni 2002 – Der Alte Friedhof in Parchim als Refugium verwilderter Liliengewächse Seiten 109Der Alte Friedhof in Parchim als Refugium verwilderter Seit die verwilderten Liliengewächse in Mecklenburg-Vorpommern intensiv kartiert werden, ist der Alte Friedhof in Parchim verstärkt ins Blickfeld der Botaniker gerückt. In seinen Rasenflächen haben sich
Victor E. Cohen, M.D. Immunology If you (or your child) now take(s) medication to help control asthma,you do not need to stop these before coming for the initial visit. Antihistamines which are found in all allergy/sinus medications as well as in most over the counter sleep medications should be avoided for at least 7 days. Some stomach medications (Zantac, Tagamet, and Pepcid) should also