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peinture d' Yvan Brun : "en avant!" Je ramasse un libé pourri dans une poubel e du métro et qu'est-ce que je lis ? Les putains de maisons de disques qui pleurent parce qu'el es vendent moins de disques.
Ces connards qui chialent parce qu'ils ont vendu 480 mil ions de cd's au lieu de 490 mil ions l'année dernière. Et que les putains de maison de disques pleurent et que Libé pleurer avec el es. Warner qu'il n'a gagné que 480 mil iards de dol ars (et que Costes qu'il a perdu que 14,5 euros !). Comme c'est triste ! Comme je jouis oui ! Ca me fait trop plaisir de voir ces ordures crever. Les maisons de disques ! Les assassins des artistes ! Vous m'avez fait crever, et bien crevez maintenant ! Quand je pense à tout le mal que vous avez fait, enculés ! Vous avez détruit la musique, détruit les artistes, détruit la culture pour tout transformer en bouil ie formatée, en machine à faire du fric, en juke-box à vous payer des piscines.
Tout ce fric de merde fait en vendant la musique marketing de merde, n'a servi à rien d'autre qu'à payer des piscines, des caisses et des bites viagra aux mongols du show-biz. La culture cassée et le talent ruiné pour des piscines des caisses et des bites viagra ! Vous êtes vraiment trop nuls les mongols du show- biz ! C'est pas moi qui vais pleurer sur la fail ite de votre business de merde. Je m'appel e pas Libé l'ami du show-biz moi, je m'appel e Costes l'ennemi mortel du show-biz! Quand je pense à tout le mal que vous m'avez fait.
Je me souviens enfant écoutant votre musique de merde. Ces tubes que j'ai repassé mil e fois sur le tourne-disque, ces fausses chansons d'amour et ces fausses révolutions, j'ai tout gobé comme un con ! Enfant j'ai cru 100% aux beaux sentiments et aux faux idéaux que vos chanteurs faussaires, faux artistes de merde, débitaient pour la monnaie. Bruel parlait d'amour et j'y croyais et je pleurais. Disco prêchait la fête le corps et je suais sur les rythmes abrutissants. Dylan prêchait la révolution la drogue la mort et j'y croyais, et je m'enfonçais dans la misère en annonnant connement la propagande mortifère des artistes col abos au service du show-biz qui tue.
Oui, le show-biz qui pleure avec Libé sur ses mil ions en moins est une bande d'assassins des sentiments purs des enfants. Ils exploitent la naïveté, l'ignorance, l'enthousiasme de l'enfant, pour lui vendre les mélodies frelatées et les messages mensongers, fausses révoltes des ados encouragées par les sales vieux requins d'universal Warner de merde. Hippies, punks, rappeurs. tous ces enfants exploités enculés pour l'argent. Des peuples entiers culturel ement génocidés et Libé pleure avec les assassins ! Non je ne pleure pas quand je lis dans Libé de merde trouvé dans une poubel e à Carrefour Pleyel (Où sont passés les pianos Pleyel et les Chopin ?). Je souhaite la mort du show-biz. Je jouis en lisant dans Libé la fail ite des maisons de disques. Faites fail ite vite fait, crevez bandes d'enculés, directeurs artistiques et directeurs du marketing et directeurs de consciences; dégagez et laissez les enfants respirer et grandir loin de votre propagande de merde qui tue l'esprit et suce l'argent. Et tue aussi l'art, le talent. Car le show-bizz encule les enfants et les grands enfants qui le consomment, mais ils tuent aussi les artistes.
Ah je me souviens rampant avec ma maquette à Polygram Sony et partout subir leur mépris de maffieux, leurs ricanements de sadiques, leur arrogance de nouveaux riches ! " Costes, ta musique c'est de la merde, invendable, inclassable, trop extrême, nul quoi ! " Et je repartais en larmes dans le métro vers mon taudis penser au suicide, gratter besogneusement de nouveaux accords plus en accord avec les exigences des chefs de la maffia de la musique.
Je croyais encore à ma chance mais je n'avais aucune chance, car dans le show-biz il y a un élu et un mil ion de morts. Bruel, Tchao, les minables bien placés, les soumis, les col abos, les potes et les cousins sont mil iardaires. Et les génies crèvent dans un coin sombre et froid, loin des médias. Trois ou quatre mecs super friqués, super méchants et super malhonnêtes jouent les artistes de service à la télé et quatre mil ions de musiciens morts, ou au mieux dans le métro à faire la manche avec leur guitare cassée. 1970, 1980, 1990, les vrais artistes crèvent loin de la une de Libé et les faux artistes de merde se pavanent à la télé.
1970, 1980. les maisons de disques tiennent tout. Enregistrement, promotion, diffusion, quatre majors tiennent 90% du marché et la Fnac vend 80% des disques. Le choix est alors simple pour un musicien : se plier aux exigences du show-biz ou crever. Mais l'arrivée du magnétophone multipistes pas cher, de la cassette, de l'ordinateur, du cdr et enfin de l'internet et du mp3 vont changer la donne. En dix ans, les artistes asphyxiés par les majors qui contrôlent toute la chaîne de production, se libèrent peu à peu du joug du business. Ils enregistrent dans leur home-studio, gravent leurs cds sur leur pc, font la promo sur leur site web et diffusent leur musique dans le monde entier par mp3 sur internet. Et les connards du show-biz, assis sur leur monopole et abrutis par la coke, ne voient pas le coup venir. Ils croient tout tenir et ne voient pas que peu à peu les musiciens indépendants construisent un réseau et une économie paral èle qui va les détruite, et d'un coup plouf, 2003, 15% de disques vendus en moins ! Et c'est le blues du show-biz repris en choeur par Libé et toute la clique. Le show-biz crève, c'est la musique qui crève. C'est faux bande d'enculés ! Le show biz crève et la musique ressuscite ! Al eluia ! Libé peut pleurer, pas moi. J'ai passé vingt ans dans une cave à résister, et pour moi et des mil ions d'artistes opprimés, la fail ite de la Fnac sera le jour de la Victoire. Jour férié ! J'espère que l'année prochaine tout le show-biz sera dans le métro à faire la manche. Bruel avec avec ta vois cassée et ton talent mort-né, tu feras pas le poids dans le métro face à la maffia des accordéonistes roumains, tu fais une fausse note, ils en font mil e justes ! Eh Tchao, révises ta salsa, tu vas pas faire le poids avec tes deux accords minables face au brésilien de Balard- Créteil ! Bon ok, j'aurai pitié, je vous jetterai en passant le vieux Libé pourri trouvé dans une poubel e à Carrefour Pleyel. Le Libé qui pleurait sur votre ruine, vous pouvez le bouffer, enculés ! Et en plus, tous ces enculés, trop paniqués de perdre leur piscine, leur caisse et leur bite en viagra, ils accusent les autres de leur fail ite évidemment. Et Libé de reprendre docilement le refrain pourri, le blues du show-bizz : "C'est la faute à internet ! C'est la faute des pirates !" Soi disant que si on achète plus leur merde c'est pas parce qu'on en a marre de se faire enculer les oreil es par leur merde, non. Si on achète plus leurs merdes de cd's à 20 euros, c'est parce qu'on peut trouver sur internet leurs chansons de merde gratuit. Si ils peuvent plus vendre la connerie c'est à cause de la piraterie ! C'est le show-biz qui l'a dit, c'est Libé qui le dit. Et c'est FAUX. Evidemment il y a toujours quelques cons pour télécharger du Bruel gratos (ou du Tchao) sur Napster bis. Mais la plupart des gens qui chargent des mp3 sur le net ça fait bel e lurette qu'ils écoutent plus du Bruel de merde. Ils écoutent du Costes, du truc , du machin, des mil ions de chansons différentes faites par des mil ions d'artistes maudits qui balancent gratuit sur internet leur musique étouffée par le showbizz de merde.
Ah Warner machin Universal n'a pas voulu signer Costes ! Ah la Fnac refuse de distribuer les disques de Costes ?! Eh ben Costes il balance gratos ses chansons en mp3 sur son site http://costes.org, et un mil ion de chansons de Costes sont téléchargées. Un mil ion de chansons écoutées par un mil ion d'internautes qui n'achèteront pas un mil ion de chansons au show-bizz. Et le show bizz a vendu un mil ion de chansons en moins. Et bientôt la fail ite pour Warner et la Fnac, youpie ! Libé trouvé dans une poubel e à la station Pleyel reprend le refrain pourri, le blues du showbiz : " C'est la faute à internet ! C'est la faute aux pirates ! ". Non Bruel, non la Sacem, c'est pas la faute aux pirates, c'est la faute à la liberté! Tous les musiciens que vous avez empêchés de s'exprimer dans votre système " une star / 1 mil iard de clochards ", tous ces musiciens pauvres et sans moyens de diffusion, se sont jettés sur internet pour se sauver. Sur internet le musicien clochard peut faire son site pour rien. Il balance ses morceaux en mp3, les gens les chargent et les aiment, et ils oublient d'acheter la musique de merde du show-biz de merde.
A quoi bon surpayer de la musique de merde alors qu'on peut écouter gratuit de la musique meil eure qui sort des tripes et pas de l'anus. Un mil ion de musiciens indépendants inconnus, chacun piquant à Warner Machin 0,00001% de part de marché, ca fait accumulé 100 mil ions de cd's ! Cent mil ions de cd's vendus en moins pour la Fanc et Warner. 0,0000001% de part de marché chacun ! Al ez les musiciens indépendants, créez en toute liberté ! Diffusez gratuit sur internet et détruisez vite fait le show-bizz de merde qui vous à ruinés, humiliés, désespérés.
Et quand nous en serons à 0,00002% de part de marché chacun, alors ca sera la fin pour la Fnac et Warner. Ils crèveront, ils feront la manche dans le métro et je leur jetterai en passant méprisant le vieux libé pourri trouvé dans une poubel e qui chantait le blues du showbizz " C'est la faute à internet ! C'est la faute aux pirates ! ", au lieu de dire la vérité : " C'est la faute à internet, oui ! C'est la faute aux artistes, les vrais ! ".
Ce que ne vous dit pas Libé : les mp3 les plus téléchargés sur internet ne sont pas des chansons du show-biz mais des œuvres d'artistes indépendants. L'œuvre musicale la plus téléchargée au monde n'est pas une chanson de Bruel mais un morceau de piano d'un vieux pianiste mexicain qui n'a jamais signé de sa vie avec une maison de disques, joue seul chez lui depuis cinquante ans (et c'est son fils chômeur qui fait seul la promo sur les newgroups de la musique à Papa!) Al ez! poubel e les directeurs artistiques et les directeurs de marketing et les directeurs de consciences ! Papa fait du piano et Fiston fait la promo, et al ez vous faire enculer les capitalistes de la culture ! Le blues du show-bizz, c'est pas les pirates, c'est les artistes les vrais. Les artistes les vrais qui concurrencent grave le show-biz en diffusant eux-mêmes leurs oeuvres sur le net. C'est la victoire de l'art contre le bizeness, de l'honneteté contre le mensonge, de la passion contre le calcul. C'est la vengeance des artistes des vrais.

Source: http://www.diogene.ch/IMG/pdf/le_blues_du_show_biz_-costes.pdf

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