Mal de mer

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Le mal de mer est une réaction naturel e de l’organisme face à une situation particulière que le cerveau peine à assimiler. Le mal de mer est donc normal et touche tout le monde, chacun ayant seulement un seuil de sensibilité différent. Dans la majorité des cas, au bout de 2 ou 3 jours, le cerveau s’habitue à son nouvel environnement et la sensibilité diminue pour devenir parfaitement gérable : “on s’amarine”. Il est amusant de constater que de retour après une croisière d’une semaine se déclare parfois le phénomène inverse, le mal de terre, qui se traduit par des vertiges notamment dans les endroits exigüs (douches dans les capitaineries par exemple !) Il y a 4 grands facteurs aggravants à la sensibilité au mal de mer, on parle de la règle des 4 F : D : certainement le pire des quatre. C’est pourquoi, il est fondamental de ne jamais avoir froid sur un bateau malgré les nombreuses sources (vent, paquets de mer, transpiration,…). Il faut toujours A M : le froid, les manoeuvres, l’organisme consomme énormément d’énergie en navigation. La faim entraîne rapidement le froid et la fatigue autres aggravants. De plus, un fond d’estomac permet de mieux lutter contre les premiers symptomes du mal de mer. U : la fatigue fragilise au froid. Boire insuffisamment (de l’eau) favorise la fatigue. Curieusement, on oublie souvent de boire sur l’eau, il faut se forcer. S : dans certains cas ce peut être un facteur aggravant. D’autre part, l’erreur redoutable est de descendre dans le carré, typiquement pour mettre son ciré (il fait froid tout d’un coup) soigneusement plié au fond de son sac qu’on ne sait d’ail eurs pas bien où on l’a mis. Bref, l’opération dure plus que prévu et 5 minutes suffisent (si, si) dans ces conditions pour être en vrac. On reservera donc dans un premier temps les calculs à la table à carte aux plus agueris. On notera au passage qu’il est préférable de sortir son ciré du sac au port et de mettre au moins le bas avant de passer la jetée. COMMISSION ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
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Le mal de mer n’est pas seulement ennuyeux pour le risque de gacher une bel e croisière mais aussi et surtout, lorsqu’il est déclaré, parce qu’il rend le malade complètement inactif voire à charge pour le reste de l’équipage. Lorsque le mauvais temps monte, et donc en général le favorise, il est nécessaire d’avoir tout le monde disponible. Mais surtout, le mal rend apathique même vis à vis de sa propre sécurité ce qui est problématique lorsqu’on doit passer la tête par dessus bord. Savoir reconnaître les premiers symptomes Dans un premier temps, il est important de reconnaître les symptomes pour soi. Ensuite il faut apprendre à les reconnaître chez les autres. Sensation de froid (frissons) ou d’avoir trop chaud Transpiration injustifiée Lourdeur de la tête, premiers signes de l’estomac A ce stade, en réagissant c’est gérable. Bail ements à répétition, sensation d’ennui, de fatigue, envie de dormir Extrême paleur du visage Bouche pateuse, gueule de bois => Le mal est déjà avancé Apathie pour les manoeuvres Nausées => Equipier malade Apathie pour la sécurité du bateau Vomissements Apathie pour sa propre sécurité => Equipier dangeureux C’est véritablement sur cet aspect qu’il faut travail er. Cela passe par : COMMISSION ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
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Prévoir des habits chauds (et les mettre) - Garder gâteaux et de l’eau facilement accessibles - Etre soucieux de la règle des 4F - Apprendre à reconnaitre les premiers symptomes chez soi mais aussi chez les autres - Eviter de faire la bringue la nuit précédant la navigation, l’alcool étant déjà bien aggressif avec un estomac qui n’a pas besoin de ça. Dans le doute on peut prendre des cachets avant et pendant la navigation par exemple : “Mercalm”, “Dramamine”, “Vogalène”, “Scopolamine”, “Cocculine” (homéopathique). Enfin, et c’est certainement le plus dur pour les braves (surtout s’ils sont accompagnés) : avouer qu’on a le mal de mer ! Cela reste, à tort, un sujet de rail erie et on pense toujours que cela passera inaperçu. Malheureusement, lorsque le processus est déclenché il est peu probable qu’il s’arrête tout seul… Il vaut mieux donc le dire dès que possible et entreprendre, avec au besoin de l’aide, les actions pour le contrer. Notons, Toujours dans la catégorie Loups de mer, que tabac et alcool sont déconseil és. Il n’y a souvent pas grand chose à faire si le mal est avancé il faut donc le détecter au plus vite. Il existe d’innombrables recettes infail ibles contre le mal de mer, surtout au port. Plus exactement, en apprenant à se connaître chacun fini par trouver le “truc” qui lui va bien. Parmi les classiques qui vont le mieux à la majorité des gens il y a : -Barrer, encore faut il en être capable lorsque ça bagarre -S’al onger en fermant les yeux (s’attacher si on reste dehors) -Fixer l’horizon Lorsqu’on en arrive au vomissement, on peut ressentir juste après une brève impression de soulagement si bien qu’on n’entreprend pas d’action currative. C’est une erreur, le processus recommence et cette fois on a plus rien à vomir : très désagréable …

Source: http://voilehabitablecmcasmarseille.unblog.fr/files/2008/12/lemaldemer.pdf

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McMaster University Retirees Association 1280 Main Street West, Hamilton, Ontario, L8S 4L8, Canada Minutes for COUNCIL MEETING of McMaster University Retirees Association December 10, 2008, 1:30PM Student Centre Room 220 Present: Cliff Andrews, Helen Barton (chair), Beth Csordas , Geoff Evans, Helen Dietsche, Al Fraser, Mike Hedden, Margaret Jenkins, Joe Laposa, Michele Leroux,

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FLOWERDALE ESTATE ALPACAS Health & Husbandry Herd Health & Management The nature of a llama/alpaca herd health program has been markedly influenced by variables including owner’s background, numbers of animals, purpose of animals, geographical location, economics and, quite understandably, the background and species orientation of the veterinarian involved. In the following

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