Les labos pharmaceutiques r.

Vous 19 nov. 6h51
Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules
antiobésité

Après avoir investi des milliards d’euros, Merck, Sanofi et Pfizer renoncent à leurs médicaments.
ERIC FAVEREAU
L’obésité, incurable ? En quelques jours, les trois grandes compagnies pharmaceutiques engagées dans larecherche de molécules antiobésité viennent d’annoncer qu’elles rendaient les armes. Elles arrêtent. Nonsans avoir déjà investi des milliards d’euros. Il y a dix ans déjà, l’Isoméride du laboratoire français Servier,présenté comme un coupe-faim miracle avait été retiré du marché, victime non pas de son succès, maisdes effets secondaires gravissimes (hypertension pulmonaire) rencontrés chez certains patients.
Que se passe-t-il ? Est-on face à une erreur stratégique de conception ? Les industriels reculent-ils devantla crainte de procès à venir ? Y a-t-il des difficultés de mise au point ? Ou plus prosaïquement, l’obésitén’est-elle pas encore soluble dans un médicament ? Inquiétants. En tout cas, les molécules des trois laboratoires engagés dans la lutte contre l’obésité, Merck,
Sanofi-Aventis et Pfizer, - respectivement le CP-945-598, l’Acomplia et le Taranabant -, faisaient tous
partie de la même classe thérapeutique, dite des anticannabioides, baptisées ainsi car elles visent à
produire dans le cerveau un effet contraire à celui du cannabis qui ouvre l’appétit. Des trois, l’Acomplia a
été la seule à être commercialisée et les autres devaient l’être très prochainement.
«On a misé beaucoup d’espoir sur ces nouveaux médicaments. Mais peu à peu, on a pu noter que lerapport bénéfice-risque de cette classe de molécules se révélait moindre qu’attendu», explique unresponsable de santé publique. En clair, cela ne marchait pas très bien, en tout cas pas chez tous les patients, et en plus les effets secondaires devenaient inquiétants. De surcroît, les exigences des autoritéssanitaires sont devenues plus drastiques. Ces molécules pouvant être prescrites à une très large population,elles se devaient… de ne représenter absolument aucun danger pour la santé. Or, leur mécanisme estcompliqué. Agissant par le biais d’interactions neuronales complexes, cette nouvelle classe de moléculesantiobésité aurait dans certains cas provoqué des phénomènes de dépression chez les patients.
Sanofi-Aventis, qui avait été le premier avec l’Acomplia à bénéficier d’une autorisation de mise sur lemarché en juin 2006, s’en est inquiété. Multipliant les contrôles, cet été, l’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé a noté que «des troubles dépressifs pouvaient survenir dans plus de 80 %des cas dans les trois mois suivant le début du traitement avec l’Acomplia». Cela faisait quand mêmebeaucoup. D’où son retrait le mois dernier, puis par ricochet, l’abandon de ses concurrents.
Une bien mauvaise nouvelle pour ces grandes sociétés, car elles y avaient beaucoup investi (plus d’unmilliard d’euros pour Sanofi-Aventis). A l’époque, les labos avaient construit toute leur stratégie sur desproduits phares - les blockbusters -, qui pouvaient rapporter des milliards de chiffre d’affaires.
Rentable. Aujourd’hui, le ciel est non seulement dégagé, mais presque vide. Le PDG de Sanofi a même
dû démissionner devant cet échec. «Sanofi n’a pas eu de chance, ils étaient les premiers, et ils ont essuyé
le feu»,
lâche un concurrent. Peut-on encore rêver de traitements pharmaceutiques contre l’obésité ? «Je
doute que l’abandon de ces molécules mette fin à la tentation d’essayer un grand médicament contre
l’obésité»,
a commenté Derek Lowe, chercheur en pharmacie, interrogé par l’AFP. «Le marché est tout
simplement trop grand et trop rentable. Je n’ai pas beaucoup d’espoir qu’on trouve une molécule sûre
et efficace, mais les bénéfices potentiels sont trop importants pour que ce domaine de recherches
disparaisse.» D’après l’Organisation mondiale de la santé, d’ici à 2015 la planète comptera quelque
2,3 milliards d’adultes en surpoids et plus de 700 millions d’obèses. De quoi alimenter encore bien des
envies.

Source: http://www.blondeau.us/web/blog/081126/081126_09.pdf

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